Communiqué de presse, le 18 février 2018
La préfecture vient de déclencher une pêche post attaque grassement payée par la contribuable alors que le requin concerné est mort et qu’il n’y a pas eu d’attaque.
Ce jeune homme a tiré un poisson qu’il était en train de fixer à son accroche poisson. Lorsque le requin attiré par le poisson s’est approché. le chasseur a eu le temps de prendre son puissant fusil peu maniable de 1M30 et de l’intercaler.
Le requin ne trouvant pas le poisson a alors fait demi tour et le chasseur l’a tiré sur le côté de la tête, en arrière de l’oeil, alors que, selon ses propres dires, le requin s’enfuyait. L’emplacement du tir montre bien que le requin n’attaquait pas .
La flèche aurait pénétré de 30 à 50 cms. Une flèche tirée à cet endroit est mortelle.
Le tir aurait pu provoquer une réaction violente de défense du requin si il n’avait pas été si bien ajusté. IL aurait été plus judicieux pour le chasseur de remonter sur le Kayak. On ne peut cependant blâmer un jeune homme inexpérimenté d’avoir cru défendre sa vie et d’avoir paniqué .
Cet incident met en évidence le risque énorme de pratiquer la chasse sous marine à proximité des baigneurs et surfers comme veulent le faire certains élus.
L’incident ne peut en aucun cas être qualifié d’attaque. Il s’agit tout au plus d’une interaction provoquée.
Lancer à grand frais une pêche post attaque, sans qu’il n’y ait eu d’attaque pour pêcher un requin déjà mort laisse planer quelques doutes sur l’utilisation judicieuse des fonds attribués à la réduction du risque requins dont le montant vient de doubler.
Jean Bernard Galves, porte parole du collectif des associations Sea Shepherd, Aspas, Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181,Sauvegarde des requins, One Voice, Tendua, Vagues, Requin Intégration