Le rapport de l’ISAF (The International Shark Attack File) pour l’année 2018 vient de paraître.
Sauvegarde des requins vous en propose une synthèse.
Pour cette année, les attaques non provoquées sont en dessous de la moyenne par rapport aux 5 dernières années.
5 attaques mortelles dans le monde
130 incidents ont été reportés : 66 de ces incidents sont considérés comme des « attaques non provoquées » et 34 comme des « attaques provoquées » + 9 sur des bateaux (à moteur ou non) + 4 sur des personnes déjà décédées + 5 pour lesquels l’interaction avec un requin n’a pas été confirmé + 1 cas où le requin était habitué à la présence humaine + 1 incident dans un aquarium public + 10 cas pour lesquels un doute sérieux est émis sur l’espèce, le requin n’étant pas impliqué.
Rappel :
« Attaques non provoquées » sont définies comme des incidents où une attaque sur un homme en vie par un requin qui se produit dans son habitat naturel, sans provocation de l’homme sur le requin.
« Attaques provoquées » : attaques résultants d’une interaction provoquée par l’homme c’est-à-dire quand un humain initie un contact physique avec un requin, par exemple, un plongeur mordu après avoir attrapé un requin, les attaques contre les pêcheurs (pêche sous-marine) et impliquant le fait que les requins se nourrissaient, les morsures suite au décrochage ou l’enlèvement d’un requin d’un filet de pêche, etc .
Ainsi l’année 2018 compte 66 « attaques provoquées » contre une moyenne de 84 pour la période 2013 à 2017. 5 attaques mortelles dans le monde cette année (dont 1 « provoquée ») contre une moyenne de 6.
L’ISAF retient donc le chiffre de 4 attaques mortelles.
Une corrélation est établie entre le nombre d’usagers de la mer et les interactions Homme-Requin.
« Le fichier international d’attaque des requins (ISAF) n’attribue pas d’importance aux tendances à court terme, car il faut s’attendre à des fluctuations annuelles des interactions homme-requin. La variabilité inter-annuelle des conditions océanographiques, socio-économiques et météorologiques influe de manière significative sur l’abondance locale des requins et des hommes dans l’eau et, par conséquent, sur les chances d’une rencontre. »
Les Etats-Unis comptent le plus grand nombre d’attaques « non provoquées » (48% des attaques dans le monde), soit 32 attaques dont 1 mortelle.
Le nombre total d’attaques de requins non provoquées dans le monde est très faible compte tenu du nombre d’usagers de la mer, chaque année. Pendant des décennies, les taux de mortalité dans le monde ont continué à baisser en raison des progrès réalisés en matière de sécurité des plages, d’urgence médicale et de sensibilisation du public.
Traduction : Sauvegarde des Requins
Source ISAF
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