Traduction de l’article de Helmut Nickel, Shark Year Magazine, (version originale : ici) 02. Mai 2013
« Selon une notification de la CITES (sorti le 09. Avril 2013), le Secrétariat de la CITES a été informé que, le 26. Février 2013, la Chine a émis des réserves concernant l’inscription du requin taupe commun (Lamna nasus) et le requin-marteau halicorne (Sphyrna lewini) à l’Annexe III de la Convention.
La décision d’inscrire ces deux espèces de requins à l’Annexe III a été faite par l’Union européenne en Février 2012 (Lamna nasus) et par le Costa Rica en Mars 2012 (Sphyrna lewini).
L’Annexe III est la liste des espèces inscrites à la demande d’une partie (dans ce cas l’Union européenne, et le Costa Rica) qui réglemente déjà le commerce des espèces et qui a besoin de la coopération d’autres pays pour empêcher l’exploitation illégale ou non durable.
Le requin-taupe commun et le requin-marteau halicorne appartiennent aussi aux cinq espèces de requins qui ont été approuvés pour l’inscription à l’Annexe II à la conférence de la CITES 16 Parties à Bangkok récemment.
Mais la source indique clairement que les réserves de la Chine ne concernent que l’inscription des deux espèces de l’Annexe III. Fondamentalement, cela signifie que la Chine refuse de coopérer avec l’UE et le Costa Rica pour empêcher l’exploitation illégale ou non durable du requin-taupe commun et le requin-marteau halicorne.
Je suppose que ces réserves auront très probablement une incidence sur le commerce des requins uniquement pour les 17 prochains mois. Parce que l’inscription à l’Annexe II des espèces entrera en vigueur en Septembre 2014 et, jusqu’à présent, il semble qu’aucune réserve concernant les prochaines inscriptions à l’Annexe II n’ai été saisie …. PAS ENCORE!
Qu’est-ce que « réserves » veut dire?
Tout Etat membre de la CITES peut faire une déclaration unilatérale qu’il lui permet de ne pas être lié par les dispositions de la Convention relative au commerce d’une espèce inscrite aux annexes. Ces déclarations sont appelées réserves.
Bien que toutes les parties aient le droit de formuler des réserves, elles peuvent causer des problèmes de mise en œuvre. La Conférence des Parties recommande seulement que les parties qui ont émis des réserves à l’égard de l’inscription d’une espèce à l’Annexe I doit traiter l’espèce comme si elle était à l’Annexe II et doivent donc inclure ces espèces aux registres du commerce dans leurs rapports annuels.
Voici un tableau qui montre toutes les réserves qui ont été saisis par les parties à la CITES (pour les requins), en vigueur à partir du 26 Février 2013. »
Les autres articles concernant la CITES :
Un avis sur « La Chine ignore l’inscription à l’Annexe III de deux espèces de requins »
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